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Le français parlé à Marseille : exemple d'un locuteur PFC.
Cet article propose, à partir d'un échantillon de conversation d'un locuteur Marseillais, de documenter les aspects linguistiques majeurs (aux niveaux thématique, lexical, syntaxique, phonologique, phonétique et prosodique) propres à la variété de français parlé dans la région marseillaise. Ce travail se situe dans une perspective plus générale au bulletin PFC, qui est celle de la didactique de l'oral et de la variation langagiÚre, et s'adresse plus particuliÚrement aux enseignants de français langue étrangÚre et seconde, en fournissant des informations sur la diversité du français parlé dans sa diversité
LA LANGUE FRANĂAISE AU CANADA
Dans ce texte nous nous proposons de prĂ©senter trĂšs briĂšvement lâhistoire de la langue française au continent nord-amĂ©ricain, ainsi que ses spĂ©cificitĂ©s principales, tenant compte surtout des origines du français au Canada, des rĂ©alitĂ©s et des influences linguistiques qui ont fait naĂźtre les particularitĂ©s de la langue française au Canada. En utilisant les mĂ©thodes descriptive et comparative, nous donnons quelques exemples de diffĂ©rences entre le français de France et celui du Canada, ainsi quâentre le français parlĂ© en Acadie et celui parlĂ© au QuĂ©bec. Nous montrons pourquoi les Canadiens ont optĂ© pour un français quĂ©bĂ©cois standard (la variĂ©tĂ© de français socialement valorisĂ©e que la majoritĂ© des QuĂ©bĂ©cois francophones tendent Ă utiliser dans les situations de communication formelle) et non pas pour un français de France ou pour le joual. Notre objectif est de donner un aperçu de la langue française au Canada en soulignant lâimportance des aspects culturels qui influencent surtout le lexique, qui reste la source principale des spĂ©cificitĂ©s du français nord-amĂ©ricain. On conclue que le français se porte bien au Canada et que les Ă©crivains et les locuteurs francophones y gardent la beautĂ© et la richesse linguistiques
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Changement grammatical et discursif en français multiculturel de la région parisienne : éléments de comparaison
Cet article cherche Ă comparer la variation et le changement dans deux domaines linguistiques, Ă savoir la grammaire et le discours. Il prĂ©sente les rĂ©sultats du projet « Multicultural London English â Multicultural Paris French » et sâinterroge sur les diffĂ©rences dans lâusage des traits innovants et leur corrĂ©lation avec certaines catĂ©gories sociales. Du cĂŽtĂ© grammatical, la recherche se concentre en particulier sur lâusage des interrogatives indirectes in situ telles que 'je sais pas câest qui' et 'je sais ça veut dire quoi', frĂ©quemment utilisĂ©es Ă lâoral chez certains locuteurs. Du cĂŽtĂ© pragmatico-discursif, elle discute de lâutilisation des particules dâextension (et tout, et tout ça). LâĂ©tude rĂ©vĂšle que la distribution des innovations discursives nâest pas la mĂȘme que celle des innovations grammaticales, dont lâusage est davantage clivĂ© en fonction des catĂ©gories sociales. Lâarticle tente dâapporter des Ă©clairages sur les processus de grammaticalisation et de changement, en sâinterrogeant sur lâexistence dâun français multiculturel typiquement « jeune » ou typiquement « parisien »
Les perceptions Ă lâĂ©gard du français parlĂ© en Ontario
Cette recherche tente de dĂ©terminer si les jugements vis-Ă -vis le français parlĂ© au Canada en gĂ©nĂ©ral existent toujours. Est-ce que les gens croient toujours que la norme standard du français est celle de la France ou est-ce le français du QuĂ©bec qui sert maintenant de norme de base lorsquâon parle la langue de MoliĂšre au Canada? De plus, cette recherche tĂąche de voir sâil y a des prĂ©jugĂ©s sur le français parlĂ© en Ontario ou si cette variĂ©tĂ© dialectale dĂ©tient un statut plus ou moins Ă©gal aux autres variĂ©tĂ©s de français parlĂ©; elle cherche Ă©galement Ă examiner si les participants ont une reprĂ©sentation, une image positive des locuteurs qui parlent français en Ontario. Nous espĂ©rons que les rĂ©sultats de cette enquĂȘte montreront que la perception et les jugements des locuteurs franco-ontariens envers les diffĂ©rentes variations qui sâopĂšrent en français parlĂ© seront tous de mĂȘme niveau, ou Ă peu prĂšs. Câest Ă ces grandes questions que sâintĂ©resse ce travail de recherche.MĂ©moire de spĂ©cialisatio
Les missions catholiques françaises et le dĂ©veloppement des Ă©tudes igbo dans lâEst du Nigeria, 1885 - 1930
Partly based on archives, this description of the progression of French Catholic missions from Senegal to Igboland emphasizes the crucial roles played by the Congrégation des PÚres du Saint Esprit (Spiritains) and the Société des Missions Africaines (SMA) from Lyon in collecting folklore, diffusing the Onitsha dialect throughout Igboland, and developing a system of writing for the language. By comparison with their predecessors (the British Church Missionary Society), these two missionary
organizations, through their prublications, opened the way for progress in Igbo studies. These authors can be considered to be harbingers of the current cooperation between France and Igboland in the context of Franco-Nigerian relation
Nigeria : un siĂšcle de dictionnaires igbo bilingues
The ALLEX lexicography project, the fruit of an active collaboration between Universities in Zimbabwe, Sweden and Norway, has already led to the publication of two monolingual dictionaries, of Shona and Ndebele, showing that lexicography can be used sucessfully to promote the teaching and learning of African languages at all levels and the general use of these languages. After more than a century of lexicographic endeavours, Nigeria cannot boast of any such publications, as bilingual dictionaries still dominate. This study will consider some of the reasons for this situation, from the point of view of Igbo language, the third most widely language in the federation, and will assess the impact of published dictionaries on the development of the language, while highlighting the relationship between the educational sector, the Diaspora and dictionary production
<i>âJe sais et tout mais...â</i> might the general extenders in European French be changing?
This paper addresses contemporary trends in the use of general extenders in two recent corpora of spontaneous French stratified by age. In these corpora, certain variants (e.g. et tout) are highly prevalent in the speech of young people compared to older speakers, while others are not. Other studies have shown that general extendersâ form as well as frequency tends to vary with respect to speakersâ age, while some extenders may also undergo grammaticalisation. The present study includes a comparison with a late 20th-century corpus of spoken French, and finds that not only age grading but also generational change might be occurring. This conclusion is supported by qualitative and quantitative analysis of the contemporary data, showing that the forms most frequent among young people appear to have acquired new pragmatic functions
"Il parle normal, il parle comme nousâ: self-reported usage and attitudes in a banlieue
We report on a survey of language attitudes carried out as part of a project comparing youth language in Paris and London.
As in similar studies carried out in London (Cheshire et al. 2008), Berlin (Wiese 2009) and elsewhere (Boyd et al. 2015), the focus was on features considered typical of âcontemporary urban vernacularsâ (Rampton 2015).
The respondents were pupils aged 15-18 in two secondary schools in a working-class northern suburb of Paris. The survey included (1) a written questionnaire containing examples of features potentially undergoing change in contemporary French; (2) an analysis of reactions to extracts from the project data: participants were asked to comment on the speakers and the features identified.
Quantitative analysis had shown that some of these features are more widespread than others and are used by certain categories of speaker more than others (Gardner-Chloros and Secova, 2018). This study provides a qualitative dimension, showing that different features have different degrees of perceptual salience and acceptability. It demonstrates that youth varieties do not involve characteristic features being used as a âpackageâ, and that such changes interact in a complex manner with attitudinal factors. The study also provides material for reflection on the role of attitude studies within sociolinguistic surveys
LâĂ©mergence de lâĂ©crit dans le contexte de la Louisiane
En Louisiane, des linguistes, des enseignants, des folkloristes et des Ă©crivains, ainsi que des non-professionnels comme des marchands et des chanteurs, participent prĂ©sentement Ă la nĂ©gociation dâune forme visuelle pour le français parlĂ© des Cadiens. Leur souhait est bien que cette forme reprĂ©sente la spĂ©cificitĂ© rĂ©gionale tout en favorisant une ouverture plus large sur la francophonie. En dĂ©finitive, ce qui dĂ©terminera lâavenir du français Ă©crit en Louisiane, câest autant lâusage populaire que lâusage des chercheurs et des lettrĂ©s
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